≈ 001. Aime les burritos et les tacos plus que n'importe quelle autre bouffe ≈ 002. Est un pervers notoire, bien qu'il soit marié ≈ 003. A toujours voulu être un héros, sans vraiment y arriver ≈ 004. Pense être ami avec Spiderman, mais l'Homme-Araignée n'est pas de cet avis ≈ 005. A pour idôle depuis qu'il est petit Captain America ≈ 006. Entend des voix, deux en tout et leur parle très souvent ≈ 007. Est loin d'être un dingue de la propreté ≈ 008. Sait que vous êtes en train de lire sa fiche à l'heure qu'il est, oui toi là derrière ton écran, il sait que tu le regardes ≈ 009. Est étrangement content d'être père, mais triste que la mère de sa fille soit morte ≈ 010. Est relativement moche, brûlé par son cancer et son pouvoir

Dans la lointaine contrée du Canada, vint un jour au monde un petit garçon, adorable et charmant, comme tous les bébés, du nom de Wade Winston Wilson. Il fit le bonheur de sa maman, mais pas vraiment de son papa qui n'était de toute manière jamais content de rien...La mère du petit garçon mourut quand il avait cinq ans, sans qu'il sut vraiment ce qui était à l'origine de ce décès, il ne demanda jamais vraiment à son père, il n'aimait pas avoir à faire à lui. Et pourtant, il devait bien vivre ave lui maintenant, tous les deux. Ou presque, il y avait bien quelques femmes, qui venaient de temps en temps, le petit garçon n'en vit presque jamais une revenir. Il ne comprit pas ce que c'était, sur le moment. Son enfance n'était pas heureuse, son adolescence ne le fut pas plus, son père du genre alcoolique n'hésitait pas à se montrer violent avec un garçon qui n'écoutait pas toujours ce qu'on lui disait. Heureusement qu'il avait ses BD, avec un vieux héros disparu pendant la guerre, Captain America. Ah celui-là, il l'adorait, il avait des cartes, des comics et des tas d'autres choses encore. C'était au moins ça, un tant soi peu d'espoir, quelque chose qui lui plaisait, dont il pouvait profiter et qui lui remontait le moral. Des fois, il rêvait qu'un jour, il serait ce genre de héros qui sauve le monde et qu'on admire...Mais ce n'était qu'un rêve, lui il n'aurait jamais rien de tout ça...La vie était compliquée, pas agréable, elle ne le fut pas avant des années. Et même quand il fut débarrassé de son père, ça ne changea pas grand chose. Une bagarre de bar vint à bout de la figure paternelle détestée, mais que faire maintenant ? Le petit garçon était devenu un homme, pas très éduqué et qui ne savait pas faire grand chose, il n'y avait pas trente-six chemins pour quelqu'un comme lui...

L'armée n'avait pas été quelque chose de plaisant, faire ce qu'on vous dit, toujours obéir à une figure autoritaire, qui se voulait tout aussi paternelle que son propre père, tout ça c'en était assez. Oh il avait appris des choses, ça oui, un des meilleurs mêmes, mais qui n'écoutait rien, aucun ordre n'était suivi et il se prenait réprimande sur réprimande, voir plus que cela même, mais qu'importe. On le renvoya assez vite, à peine vingt-cinq ans, il se retrouvait déjà à ne rien avoir à faire de ses dix doigts, certes très doués pour tout ce qui concernait les armes à feu, mais ça n'aidait pas. Quoi que...Un homme avec ses compétences martiales, ça ne courait pas les rues et il se trouva vite une place de mercenaire dans le beau monde très civilisé de la guerre. Un mercenaire un peu particulier, moins attaché à l'argent qu'au sens moral, il ne prenait pas n'importe quel boulot et préférait les choses qui rentraient en accord avec son sens de la morale et de la justice, tuer des gens qui le méritaient vraiment. Une idée à la con pour un mercenaire, tout le monde le lui avait dit, mais il était bon, plus que ça même, alors il se fit une place de choix. A travers de nombreux pays, partout dans le monde, on le connaissait et il agissait, il était assez sollicité ce garçon. Mais on ne pouvait pas toujours tout réussir. Un contrat raté, une femme en détresse, un type qui en veut sacrément à notre petit garçon devenu grand...Et encore, ce n'était pas le pire de ce qui allait lui arriver, il restait encore bien des choses qu'on voudrait éviter.

Un bon cancer, ça n'existait pas. Si un jour un médecin en vient à vous dire, c'est pas un mauvais cancer, barrez vous vite fait. Wade avait attrapé un méchant cancer, le genre qui ne vous laissait pas plus de six mois pour dire aurevoir à tout le monde et faire ce que vous vouliez avant de trépasser. Sa copine, la femme en détresse de tout à l'heure, il ne lui avait pas dit, il ne voulait pas l'inquiéter et rester avec un type condamné, c'était dur. Autant ne pas lui infliger ça. Il avait encore un peu de cœur à cette époque.

EN COURS D'ECRITURE